C’est dans un second sanatorium abandonné que nous vous emmenons aujourd’hui pour une exploration époustouflante. Cet hôpital, en bien meilleur état de conservation que le premier sanatorium visité, a été construit quelques années après mais présente une architecture similaire. Sa construction a débutée au début des années 30 avant d’être interrompue par la guerre. Sa construction ne sera réellement terminée qu’à la fin des années 1940.

En lisière de forêt, ce sanatorium est consitué de plusieurs bâtiments suivant le relief du terrain. Selon les batiments, on compte de trois à six niveaux ; si l’on ne compte pas les combles. En plus de son bon état général, cet établissement possède donc une taille impressionnante avec plus de 300 mètres de bâtiments. De nombreux objets témoignent encore de l’activité des lieux stoppée il y a maintenant quelques années.

Après avoir parcouru des kilomètres dans des couloirs interminables, des nombreux escaliers et des centaines de chambres (presque toutes vides) nous découvrons quelques salles atypiques :

– Une chapelle en excellent état
– Une morgue assez glauque
– Une salle de théâtre avec des pianos désaccordés mais en bon état
– Une balnéothérapie avec sa piscine
– La bibliothèque avec de nombreux livres en excellent état
– Les cuisines avec tous les aménagements nécessaires à nourrir les nombreux résidents
– Les salles de radiologies encore équipées
– …

Nous laissons témoigner les photos de cette belle découverte.

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Après la visite photo du sanatorium CHM, nous vous proposons une petite visite vidéo des lieux ! Si certains d’entre vous l’on déjà vu, c’est l’occasion de la revoir et de faire un petit tour sur notre chaine YouTube !

Ce petit post est aussi l’occasion de vous en apprendre un petit peu plus sur ce lieu aussi magique que gigantesque. Veritable joyau du patrimoine hospitalier, ce sanatorium abandonné a vu sa construction débuter au début de la seconde moitié du 19e siècle. Son objectif : aider à soigner les maladies pulmonaires. 

Construit dans les hauteurs, entouré de forêts, le sanatorium CHM est idéalement implanté bien que le site ait posé quelques problèmes lors de sa construction. Construit en béton, le sanatorium CHM est constitué de deux séries de batiments construits perpendiculairement les unes aux autres.

Sa construction sera stoppé durant la seconde guerre mondiale pour redémarrer ensuite et s’achever avant les années 50.

Retrouvez bientôt d’autres vidéo sur notre chaine YouTube !

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C’est par un petit matin brumeux que je me suis rendu dans la forêt désenchantée pour y faire le tour de ses bâtiments abandonnés et en ruine, de ses fontaines, de ses puits et de ses petits souterrains. Véritable frontière entre deux communes, cette forêt est presque abandonnée et oubliée de tous.

Autrefois, cette forêt était le parc d’un grande demeure bourgeoise. Bordé par un fleuve, la végétation y est luxuriante et l’ambiance très particulière ; surtout au petit matin et un brouillard à couper au couteau. Quoi qu’il en soit, et même si je n’ai pas pu trouver de photos datant du temps de sa splendeur, ce parc devait être incroyable. Si vous avez des informations ou des illustrations de cette époque, je suis preneur !

J’ai donc passé deux petites heures à me balader et prendre de photos ; l’occasion pour bois d’essayer mon nouveau réflex et de m’essayer à la prise de photo dans le brouillard. Je suis assez surpris du résultat sachant que l’on n’y voyait rien à trois mètres.

L'article La forêt désenchantée a été créé par le site Souterrains de Lyon.

C’est par un froid glacial que nous visitons aujourd’hui un château abandonné. Les quelques millimètres de neige sur les toits rendent périlleux l’accès à ce riche patrimoine de notre région.

Cette fois, il s’agit d’un château construit dans la première moitié du 17e siècle dans le Dauphiné avant d’être redécoré à la fin du 18e siècle. Ce magnifique château abandonné est muni de deux tours rondes aux deux extrémités et d’une troisième tour carrée à l’arrière du bâtiment très imposante. Elle s’accompagne de quelques dépendances, d’une magnifique verrière et de jardins laissant encore apparaître le goût certain de l’époque pour de belles formes géométriques. Une très jolie fontaine ronde orne la cours devant le château abandonné.

Le tout est en très bon état de conservation malgré les années qui se sont succédées. A priori peu visité, le bâtiment présente de très belles cheminées et tapisseries de plusieurs époques. Peu de meubles sont restés en place lors du départ des derniers propriétaires, pourtant, nous pouvons imaginer sans mal la vie qui devait être prospère dans ce lieu quelque peu fantastique.

Nous pensons que ce château abandonné a peu été visité avant nous à la vue de certains objets et à du mobilier toujours présent sur les lieux. Cependant, une chasse au trésor a certainement été réalisé il y a quelques temps. Nous trouvons en effet de nombreux trous creusés dans les sols et les murs a des endroits stratégiques. Des lattes de planchers sont soulevées, du carrelage a été enlevé, les doublages des cheminées fouillés … Des pillards munis de détecteurs de métaux ont surement visités les lieux avant nous pour dérober les objets de valeurs et les trésors que la bâtisse pouvait abriter …

Nous vous laissons découvrir quelques photos de ce château abandonné …

L'article Château abandonné : Le château aux mille trésors a été créé par le site Souterrains de Lyon.

C’est une usine abandonnée que nous partons explorer en cette matinée neigeuse. La friche aux deux caravanes est nichée au milieu de la campagne française. Autant vous dire que pour y accéder nous avons mis à rude épreuve nos pieds et nos mains en raison du froid ; mais aussi de nombreuses glissades.

L’usine abandonnée était assez spacieuse et permettait de stocker de nombreux minerais dans des hangars ouverts ou fermés. Ces minerais étaient ensuite tamisés à l’aide d’une immense machinerie pour en éliminer toutes les impuretés. C’est à pas de loup que nous pénétrons donc dans cette friche. Les deux caravanes présentes à l’avant pourraient bien héberger un gardien et son chien.

D’ailleurs, dès nos premiers pas à l’intérieur des bâtiments, une très forte odeur de chien mouillé se fait sentir. Mais ça n’est pas un chien que nous allons rencontré ! En effet, cette friche est habitée par une magnifique chouette qui nous a souhaité la bien venu en volant au dessus de nous pour ensuite prendre la pose devant nos appareils photos.

Nous la laissons tranquille et poursuivons notre exploration. Direction la machinerie et les étages. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette machine est énorme ! Composée de moteurs, de plateformes intermédiaires, de tapis roulants, etc., elle termine sa course dans un grand silo blanc assez imposant. De là-haut, nous avons une vue imprenable sur les deux caravanes. Après plusieurs minutes d’observation, rien ni personne à l’horizon.

Nous terminons donc notre exploration du jour avec les deux caravanes. Une fois ouvertes, c’est la stupeur : des tonnes et des tonnes d’immondices ont élues domicile à l’intérieur. Si gardien il y a eu, cela doit faire bien longtemps qu’ils ne sont plus là.

Après quelques photos, nous décidons de partir et nous dirigeons vers la forêt où nous avons garé la voiture. Sur le chemin, nous croisons d’immenses structures métalliques ; sans doute d’anciens fours …

L'article Usine abandonnée : La friche aux deux caravanes a été créé par le site Souterrains de Lyon.

Le dépôt du brocanteur abandonné est un lieu plein de mystères et de surprises. C’est par une triste après-midi couverte et pluvieuse que nous avons décidé de nous y rendre.

Le dépôt du brocanteur abandonné était sur ma liste d’explorations depuis bien longtemps mais après en avoir reparlé avec un autre urbexeur, ce lieu oublié de tous (et donc aussi de moi-même) a finalement refait surface. L’exploration urbaine nous permet souvent de découvrir de vieilles bâtisses, des usines abandonnées ou des chefs d’œuvres architecturaux ; mais c’est aussi l’occasion de retrouver les traces des personnes qui y vivaient ou y travaillaient.

Ce fût le cas au dépôt du brocanteur abandonné. Nous avons pu visiter sa maison, son entrepôt et son bureau. De l’extérieur, nous ne nous serions jamais doutés du nombre de bâtiments que nous allions visiter, ni même du nombre d’objets que nous allions découvrir. C’est cette profusion qui fait du dépôt du brocanteur abandonné un lieu d’exception.

Une fois rentré dans le premier bâtiment désaffecté, deux surprises : il est vierge de tout tague, mais également en assez mauvais état du fait des nombreuses fuites dans la toiture. Après un rapide tour dans ce qui est le premier étage du bâtiment, nous partons en direction du rez-de-chaussée d’où nous découvrons les autres bâtiments.

C’est à ce moment là que nous comprenons vraiment que nous sommes chez un brocanteur. En effet, un des bâtiments de la cour habite encore le stock d’invendus de ce dernier.

Nous découvrons ensuite une maison qui semble avoir été la maison des employés de la société de peinture en bâtiment qui donnait aussi sur cette petite cour. Petite particularité : un accès scellé et caché sous une moquette. Une fois ouvert, nous descendons dans un escalier très bas et étroit pour finalement arriver dans une petite cave voûtée où seules quelques bouteilles de piquette ont été oubliées.

Enfin, nous terminons cette petite visite par un dernier bâtiment qui servit de hangar de stockage. Parmi le bric-à-brac qui y est entassé, nous avons découvert moult documents et anciens livres de compte qui nous en ont appris un peu plus sur l’histoire du lieu.

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Cette rotonde abandonnée est un lieu mythique et magique qui pourrait tout à fait être un lieu de tournage pour une série de science fiction à succès comme X-files.

Très connue dans le monde l’urbex, cette rotonde abandonnée a malgré tout réussi à conserver sa splendeur et est restée plutôt bien conservée. C’est à trois que nous avons décidé de nous y rendre. Afin de pouvoir profiter pleinement du lieu, nous avons décidé d’y aller en fin d’après-midi afin de contempler les jeux de lumière et tenter de réaliser de belles photos.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, une rotonde est un bâtiment circulaire (c’est de là que lui vient son nom car rotondus signifie rond en latin) très souvent surmonté d’un dôme qui est supporté par des colonnes. Ces édifices à la charpente atypique étaient notamment utilisés par les sociétés de chemin de fer afin d’y entreposer des locomotives. Au centre de la rotonde, un pont tournant permettait d’organiser l’entreposage des véhicules et faciliter leur entretien.

Construite à la fin du dix-neuvième siècle, cette rotonde sera abandonnée après presque 130 ans de bons et loyaux services. La rotonde abandonnée fera ensuite l’objet de multiples projets de réhabilitations mais aucun n’a abouti à ce jour.

Pour nous, cette visite fût l’occasion de nous replonger un peu dans l’histoire de notre patrimoine ferroviaire mais aussi, comme je vous le disais, de découvrir un lieu d’une beauté architecturale très riche.

Son toit composé de dalles opaques et transparentes nous ont immédiatement fait penser à un vieux vaisseau spatial. Un lieu idéal pour se prêter à l’une de nos occupations favorites : la photographie. Les jeux de lumières, la superficie et l’ambiance du lieu en font un sujet de choix !

Je conclurais donc ce petit compte rendu par quelques photos de ce lieu. Regardez :

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Urbex France – Direction le souterrain de l’Ardoise ! Ce souterrain a été le fruit de toutes les attentions de Louis Pradel en Mai 68 ; mais pas pour les raisons qui pourraient vous venir à l’esprit !

Le souterrain Ardoise m’a d’abord séduit par son histoire : une histoire qui débuta il y a fort fort longtemps et dont j’ai retrouvé quelques traces en Avril 1966. Elle fût rythmée par la découverte de galeries, des indemnisations et des travaux de déblaiement et de consolidation. Je ne vous en dirais pas plus pour laisser votre imaginaire fécond travailler un petit peu. L’urbex france c’est aussi ça !

Ce soir là, nous étions plus nombreux qu’à la normale pour aller visiter ce mythique souterrain lyonnais. C’est avec plus ou moins de discretion que débute notre exploration. Au programme : des galeries bétonnées, des galeries en pierre, des escaliers, plusieurs niveaux, des puits, de l’eau et des kata-bites ! Bref, presque tous les ingrédients d’une exploration réussie.

Ce souterrain est assez imposant et doté de nombreuses galeries qui s’entre-mêlent les unes aux autres. Même si certaines portent les stigmates de certains explorateurs indélicats, pour ne pas dire totalement stupides, l’ensemble de l’édifice souterrain est plutôt bien conservé.

Rapidement notre petit groupe se sépare en deux puis trois au gré du labyrinthe qui s’offre à nous. Rassurez-vous personne ne s’est perdu. Le bruit de pas des uns vient rompre la progression silencieuse des autres. Après quelques minutes, notre groupe se reforme pour partager ensemble une petite bière bien méritée.

Finalement, après avoir passé plus de trois heures sous terre, nous décidons de remonter à la surface et prenons le chemin du retour ; des images plein les yeux et des kilomètres plein les pattes. Il ne me reste donc plus qu’à vous dire à bientôt pour de nouvelles découvertes à Lyon, en France ou dans le reste du monde …

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Le château de l’Allemand ou Château de la Roche du Roi est un de ces spots pour lesquels tout se termine bien. Ce dernier n’est plus un château abandonné puisqu’il a été racheté au début du mois.

Surplombant la ville d’Aix-les-Bains, le Château de la Roche du Roi également appelé le château de l’Allemand a été construit à la fin du 19e siècle par Jules Pin. Au cours de sa vie, ce château aura plusieurs propriétaires. En 1982 son propriétaire voulu le démolir pierre par pierre pour le reconstruire dans son pays. Mais grâce à son inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1983 puis son classement 1986, le château fût sauvé.

En 1998, c’est un allemand, Eberhardt Zerrweck, qui le rachète. Laissé à l’abandon, les urbexeurs le surnommèrent alors le château de l’Allemand. Squatté, tagué, massacré et laissé à la merci des éléments, le château n’est plus que le reflet de lui-même. La tempête de 2003, les squattes, les incendies et une grenade MK2 en 2005 poussent la ville à lancer un arrêté de péril. Elle lancera même une procédure d’expropriation du propriétaire en 2007 pour tenter de sauver la château.

Des années de procès débutèrent. Le propriétaire ne voulant pas revendre son château à moins d’un million d’euros, ce dernier refusa toutes les propositions d’achat qui lui furent faites au cours des années. Mais le 2 juillet dernier, une bonne nouvelle tombe : la ville a gagné sa longue bataille judiciaire et obtient l’expropriation du propriétaire. La ville qui l’avait acquis pour 485 000 euros a décidé de céder ce bien à un industriel haut-savoyard : Pedro Victor Asensio-Pagan. Ce dernier s’est acquitté de 485 000 euros pour racheter la demeure et de 530 000 euros pour couvrir les frais de justice de la ville.

Pedro Victor Asensio-Pagan avait déjà essayé de racheter le château auprès d’Eberhardt Zerrweck ; sans succès. Désormais détenu par une personne qui l’aime et s’en soucis, le château a été verrouillé. Pendant deux ans, des travaux de rénovation lui redonneront sa splendeur d’antan. Le château deviendra alors un centre culturel privé et pourra alors accueillir des exposition d’art, des animations culturelles, etc.

Le château du temps de sa splendeur

Quelques plans issus des archives des Monuments historiques

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La friche de l’usine en carton est un de ces lieux que l’on trouve par hasard sur son chemin. En route pour visiter une très ancienne abbaye, nous avons fait une petite halte pour la visiter, nous y promener une bonne heure et faire quelques photos.

La friche est accolée à une maison où vit encore une famille. Cette dernière se sert même d’un tout petit bout de l’usine en carton pour stocker certaines de ses affaires. L’exportation du lieu s’est donc faite dans le silence en faisant attention aux nombreuses fenêtres donnant directement chez ces voisins.

L’usine est assez grande et sur plusieurs niveaux. Elle garde de nombreuses traces de son activité passée. L’usine semble avoir été fermée du jour au lendemain : les bureaux sont à peine vidés, des colis semblent prêt à être expédiés aux clients et de nombreux dossiers sensibles concernant la pollution de l’eau ont été laissés sur place. Fermée en 2009 après une liquidation judiciaire pour insuffisance d’actif, l’usine en carton avait été créée dans les années 50.

Peu de traces de passage depuis sa soudaine fermeture. Pour une fois, pas de traces de visiteurs indélicats. Les outils de productions sont presque tous intacts et les murs vierges de tout graffiti ; sans doute grâce à la présence et la proximité des voisins. L’usine est accolée à la rivière car les besoins en eau étaient assez important. A certains endroits, la rivière passe carrément dans l’usine. Le spectacle est juste saisissant. Nous promenant de pièce en pièce, nous découvrons les anciennes cuves de fabrication, les salles de conditionnement, les salles de stockage, l’atelier de traitement de l’eau et les bureaux de la direction.

Pour terminer cette exploration, nous avons passé un petit moment au bord de la rivière. L’endroit est magnifique, calme et le bruit de l’eau apaisant. Regardez cette vidéo de notre chaîne Youtube :

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La distillerie abandonnée que nous allons visiter est un petit bijou chargé d’histoire. Pour la découvrir, nous sortons une nouvelle fois de Lyon, direction un petit coin perdu de la campagne Française.

Comme je vous le disais, la distillerie abandonnée a une histoire absolument passionnante. Construite durant la seconde moitié du dix-neuvième siècle, ont y produit pendant des années un alcool très connu et encore consommé de nos jours. D’ailleurs, après des débuts assez confidentiels, une fois dévoilé au grand public, cet alcool eût un tel succès que la distillerie due s’agrandir à la fin du dix-neuvième siècle. Malheureusement à deux reprises, cette distillerie sera abandonnée. Le second abandon étant due à la destruction des deux tiers de la distillerie par un glissement de terrain. D’ailleurs, les mouvements de sol à l’origine de ce glissement de terrain ne sont toujours pas terminés à ce jour.

Aujourd’hui, l’abandon n’est plus que partiel puisqu’une association tente de sauver les ruines de ce magnifique bâtiment. Quand nous arrivons sur place, nous sommes tout d’abord surpris du calme et de la quiétude du lieu. Nous entrons dans la distillerie et découvrons de magnifiques caves voûtées d’arêtes et à piliers carrés. Pas étonnant que ces ruines aient été inscrites au Monument Historique en 1993.

La distillerie devait être immense ! On imagine bien les longs bâtiments s’élevant sur plusieurs étages, les grands jardins et les terrasses verdoyantes. D’ailleurs, au fond des jardins, il est toujours possible de voir l’ancienne cheminée de la chaufferie où se situaient les alambics servant à fabriquer cet alcool.

Une nouvelle fois, notre visite nous a conduit dans un lieu à l’architecture époustouflante et à l’histoire étonnante. C’est notamment pour ces deux raisons que nous parcourons la France pour le rechercher et les visiter. Nous reviendrons d’ailleurs prochainement dans ce coin de campagne pour visiter un autre morceau de notre patrimoine oublié.

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Le téléphérique abandonné MR a été construit dans les années 30 et pouvait transporter des cabines de 40 places qui emmenaient les touristes sur les pistes de skis avoisinantes.

Le téléphérique abandonné MR était régulièrement inspecté et entretenu pour éviter tout accident. Malheureusement, au cours d’un entretien de routine, il s’avéra que le câble tracteur commençaient à céder sous le poids des cabines. Et ce qui devait arriver, arriva. Le câble fini par rompre. Fort heureusement, il n’y eu aucune victime puisque les cabines ne circulaient pas à ce moment là.

Après plusieurs années d’arrêt et de nombreuses sollicitations auprès du conseil général, ce dernier décida d’arrêter définitivement l’exploitation du téléphérique MR. Le développement des routes aida également le conseil général à prendre cette décision. Aujourd’hui, seule la gare d’arrivée reste visible mais pas pour très longtemps. Presque en ruine, elle est menacée de destruction. Le mot ruine correspond plutôt bien à ce qu’il reste de ce bâtiment. Le temps, les squatteurs, les tagueurs, les air-softeurs et les enfants de la région se sont chargés d’accélérer la décrépitude de ce bâtiment qui n’est à l’abandon que depuis moins de quarante ans. Si cela peut paraître beaucoup, j’ai pu voir des édifices bien plus vieux en bien meilleur état que celui-ci …

L’intérieur n’est pas mieux que l’extérieur. Pas un mur qui ne soit pas détérioré, tagué et en train de s’effriter. Le bâtiment est vraiment lugubre ; d’ailleurs l’épais brouillard et la pluie présents ce jour là rendent l’ambiance du lieu encore plus pesante. Toutes les salles sont désormais vides. Seule l’architecture et quelques rouages rappellent l’histoire du téléphérique MR. Dans la salle des machine, je tombe même sur un squat qui ne semble pas très ancien.

Combien de temps reste-t-il au téléphérique abandonné MR ? Ses heures mois ou ses années sont désormais comptés.

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L’aciérie abandonnée B. est un spot urbex que je voulais faire depuis un bon moment. L’opportunité s’est présentée il y a maintenant presque un an entre deux autres explos dans le coin.

L’aciérie abandonnée B. a été implantée dans une plaine à côté d’une rivière. Le lieu permettait de recevoir facilement des minerais, de couper du bois à volonté et la rivière permettait de produire de l’énergie pour faire fonctionner les roues hydrauliques qui faisaient elles-même fonctionner la soufflerie des fourneaux et les marteaux des forges. Si la métallurgie s’est implantée dans la région au 14e siècle, c’est au milieu du 17e siècle que le haut-fourneau et les forges furent construites. Ces anciennes forges fermeront une première fois à cause de leur manque de modernité. Le charbon étant progressivement abandonné et remplacé par du coke, les efforts pour moderniser cette infrastructure ne seront pas suffisants. Elle devint pendant un temps très court une manufacture d’armes. Au 19e siècle, certains entreprirent de réparer le haut-fourneau et testèrent de nouvelles techniques ; mais par manque de rentabilité le projet échoua. Finalement quatre usines s’installèrent et le site délaissa l’énergie hydraulique pour l’énergie électrique. Toutes les conditions naturelles qui avaient conduites à installer l’aciérie B. ici n’étaient alors plus utiles.

Aujourd’hui, le lieu porte toutes les traces de ses activités passées. En arrivant sur place, vous êtes saisi par la beauté du lieu : le gigantisme des bâtiments, la beauté de la rivière et le calme qui y règne. Déambulant dans les différents bâtiments, nous croisons d’ancien véhicules, d’anciens outils et même les restes de certains fours. Le lieu n’est pas en très bon état mais certains bâtiments semblent encore servir de hangars de stockage à l’entreprise dont le nom trône fièrement sur le portail d’entrée. Il est plus que probable que certains matériaux stockés servent à la réfection d’un bâtiment historique qui se situe de l’autre côté de la route.

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Le château du Docteur M a, comme son nom l’indique, appartenu à un docteur … mais pas que ! Totalement perdu au milieu de la végétation qui a désormais envahit l’ancien jardin, ce château est en plutôt bon état malgré quelques vols.

Le château du Docteur M a été construit au Moyen-Age. Au cours des siècles, la château changeât de familles seigneuriales à de nombreuses reprises. A la révolution, le château fût saisi comme bien national. Le château que nous avons pu visiter n’est pas celui qui avait été construit à l’époque puisqu’il a finalement été rasé et reconstruit plus loin au milieu du 19e siècle.

Comme je vous le disais, l’édifice est en plutôt bon état. Comme d’habitude, toutes les cheminées ont été volées et le château a été squatté ; mais de nombreuses traces de ses derniers occupants sont toujours visibles. S’élevant sur deux niveaux et terminé par des combles, toutes les pièces sont encore identifiables grâce aux objets et aux meubles laissés sur place après l’abandon du château. Au rez-de-chaussée, un escalier mène à une petite cave voûtée où il ne reste que quelques bouteilles de vin difficilement identifiables.

Après quelques minutes à visiter la cuisine, le cellier, le salon et la salle à manger, nous empruntons l’escalier pour nous rendre à l’étage pour visiter les chambres. Les lits sont toujours là, mais le temps fait progressivement son ouvrage. De nombreuses infiltrations d’eau dégradent lentement mais en profondeur le château du Docteur M. Dans la bibliothèque, de nombreux livres et documents nous en apprennent un peu plus sur l’histoire des derniers occupants. Cependant, aucune explication sur le pourquoi de l’abandon du château.

Pour terminer l’exploration, nous nous rendons ensuite dans les combles. Nous y découvrons encore quelques pièces mais le plus beau, le plus intéressant est sans nul doute la magnifique charpente recouverte de tuiles en ardoise. Depuis notre visite, le château a semble-t-il été refermé pour tenter de le préserver des visiteurs indésirables.

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J’ai visité la fonderie abandonnée I. quelques mois trop tard. Pillée, saccagée et enfin incendiée, cette fonderie n’est plus que le reflet d’elle-même.

En arrivant, sur le portail de la fonderie abandonnée I., un petit message du Maire nous explique quand l’incendie a eu lieu et qu’il est désormais interdit de pénétrer sur la friche industrielle. Il nous indique également que l’on procédera dans les meilleurs délais à la mise en sécurité du site. Cet incendie, qui a ravagé plus de 1000 m² de bâtiments, n’est malheureusement pas le premier. A l’intérieur, il ne reste plus grand chose.

Les incendies ne sont pas les seuls responsables. Laissée à l’abandon, la fonderie I. a été progressivement désossée par les récupérateurs de métaux. D’ailleurs, durant notre visite, nous découvrirons des sacs pleins de métaux prêts à être emportés. Apparemment, malgré l’arrêté du Maire, nombreux sont ceux à venir sur visiter la friche. Au bout de quelques minutes, je vais même tomber sur un autre groupe d’urbexeurs que je connais. 

Par chance, certains moules ont été sauvés de flammes. Ces derniers nous donnent de bons indices de ce que l’on produisait autrefois dans cette fonderie. Dans les bureaux, nous découvrons aussi de nombreux dossiers nous en apprenant encore un peu plus sur l’histoire du lieu. Créée en 1913, on y travaillait principalement du cuivre. Changeant plusieurs fois de propriétaires, elle est finalement rachetée par un groupe chinois et fermera définitivement trois ans plus tard. Désormais fermée depuis maintenant six ans, la fonderie I. été rachetée par la ville en vue d’être dépolluée et rasée. Le chantier est colossale : la fonderie s’étend sur plus de 40000 mètres carrés.

Après une heure sur place, mon acolyte et moi-même décidons de quitter les lieux. Très déçu pas cette exploration, nous reprenons la route vers un autre spot qui, nous l’espérons, sera en bien meilleur état.

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Le fort de Sermenaz est un magnifique fort militaire datant du 19e siècle. Comme son nom l’indique, ce dernier est situé sur le plateau de Sermenaz à l’ouest de la ville de Neyron.

Le fort de Sermenaz également appelé Batterie de Sermenaz ou encore Batterie de Gribeauval a été érigé en 1887 et faisait parti intégrante de la fameuse ceinture de défense de Lyon ; la Grande Ceinture. Les travaux pour construire cette ceinture de défense ont débutés en 1875 et d’achèvera seulement 15 ans plus tard. Mais revenons en à la Batterie de Sermenaz. Dépendant du fort de Vancia, on y trouvait notamment à l’époque 8 canons, 26,6 tonnes de poudre noire, une infirmerie, un magasin, une citerne d’une contenance de 200 m3 et jusqu’à 75 artilleurs. C’est à partir de 1915 que le fort sera progressivement désarmé afin d’envoyer des pièces sur le front pendant la première guerre mondiale. En 1917, le fort ne sert plus que de base arrière.

Aujourd’hui au milieu d’un lotissement de maisons individuelles, ce fort se distingue facilement au milieu de ces constructions modernes. Très typique de l’époque, ce fort est entouré de fossés. Autrefois, seul un pont levis permettait de rejoindre les bâtiments situés derrière les remparts. Il y a peu de temps, la ville a construit un petit chemin d’accès mais a érigé un portail afin d’éviter toute visite indésirable. Si je me suis amusé à descendre dans les fossés et à escalader les remparts, sachez que pour le visiter il y a plus simple puisque le fort est ouvert tous les ans pour les Journées Européennes du Patrimoine.

Personnellement, je trouve le lieu assez grandiose. Si la végétation recouvre désormais une grande partie de l’ouvrage, certains bâtiments sont plutôt bien conservées et permettent de se faire une petite idée de la vie dans le fort à l’époque. Je pense que j’ai passer une bonne heure à explorer chaque recoins du fort.

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La colonie pénitentiaire abandonnée Saconnins était une maison de redressement catholique destinée aux garçons de 9 à 14 ans. Son nom lui vient de la famille de Saconnins qui vivait à Chaponost au Moyen-Âge et possédait le domaine de Sacugny.

La colonie pénitentiaire abandonnée Saconnins permettait d’apprendre un métier à ses pensionnaires. La société civile de Saint-Joseph acheta ce terrain de 42 hectares en 1884 et y construisit cette magnifique et immense bâtisse en pierres. Ouverte en 1886, la maison de correction fût gérée par des moines ayant pour but d’apprendre aux jeunes garçons des métiers en rapport avec l’agriculture mais aussi la menuiserie, la plomberie, la maçonnerie, l’imprimerie, etc.

Dix ans plus tard, le bâtiment devient un internat qui accueille des enfants « moralement abandonnés ». Ils reçoivent alors un enseignement professionnel laïc. A cette époque, les enfants et leurs professeurs vivent en quasi-autarcie grâce au domaine agricole de Sacugny. Finalement, entre 1988 et 1992, un autre bâtiment plus moderne et plus fonctionnel est construit dans une autre commune de la région lyonnaise pour accueillir les pensionnaires.

C’est en 2004 que les anciens bâtiments en pierre seront totalement abandonnés. Un promoteur immobilier va alors racheter le domaine et pour créer un parc d’activité. Malheureusement, alors que les travaux venaient de commencer, la bâtiment va être squatté et incendié. Le promoteur va lors décider de le sceller en installant de lourdes portes en métal et des barreaux aux fenêtres. Des rondes régulières de la gendarmeries permettront au chantier de redémarrer avec plus de quiétude.

Lors de notre exploration, nous avons pu pénétrer in extremis dans le bâtiment. Même s’il est désormais impossible d’accéder aux étages, nous avons pu nous balader au rez-de-chaussée. Tout est presque vide en dehors de quelques outils appartenant aux ouvriers. Il ne reste pas grand chose à l’intérieur si ce n’est une atmosphère assez pesante.

Après ces quelques mésaventures, les travaux ont désormais repris de plus belle et le promoteur est déjà à la recherche des futurs locataires.

L'article La colonie pénitentiaire abandonnée Saconnins a été créé par le site Souterrains de Lyon.

Le dépôt militaire abandonné où je vous emmène aujourd’hui est un lieu assez incroyable et digne des meilleurs films hollywoodiens tant le lieu semble lunaire et hors du temps.

Ce dépôt militaire abandonné m’a d’abord frappé par son gigantisme puisqu’il s’étend à perte de vue sur trois communes françaises. Plusieurs centaines de bâtiments y sont répartis sur un terrain d’une surface supérieure à 100 hectares. Ouvert à la fin de la première guerre mondiale, on y stocka jusqu’à plus de 500000 obus. Le lieu est tellement immense que les munitions étaient réparties sur le camps grâce à un chemin de fer privatif long de plusieurs kilomètres.

Tous les bâtiments n’ont pas été construit en une seule fois. Année après année, l’armée construisit de nouveaux magasins à munitions, des bureaux, une salle de soin, des hangars, etc. En nous promenant, nous remarquons effectivement que tous les bâtiments ne se ressemblent pas et varient du tout au tout section après section. Après des dizaines d’années de services, le dépôt militaire est finalement modernisé en vu d’en améliorer la sécurité mais aussi la capacité d’échange d’informations. Malheureusement, la même année, le gouvernement annonce une refondation de l’Armée de Terre et une réduction progressive des activités et des ressources. Le sort du site est alors scellé et ce dernier fermera au début des années 2000.

Arrivés sur place en début d’après-midi, nous allons passer de très longues heures à marcher et explorer le lieu. Notre balade semble sans fin et les baraquements défilent les uns après les autres. Impossible de dire devant combien de bâtiments nous sommes passés et bien évidemment, nous n’avons pas pu tous les visiter. D’ailleurs, l’intérieur des bâtiments n’a que très peu d’intérêt puisque chacun d’entre eux a été soigneusement vidé de toute munition et même de tout mobilier. Seul le bâtiment d’accueil et les logements des officiers proposaient une architecture un peu différente.

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Urbex France – Direction le souterrain de l’Ardoise ! Ce souterrain a été le fruit de toutes les attentions de Louis Pradel en Mai 68 ; mais pas pour les raisons qui pourraient vous venir à l’esprit !

Le souterrain Ardoise m’a d’abord séduit par son histoire : une histoire qui débuta il y a fort fort longtemps et dont j’ai retrouvé quelques traces en Avril 1966. Elle fût rythmée par la découverte de galeries, des indemnisations et des travaux de déblaiement et de consolidation. Je ne vous en dirais pas plus pour laisser votre imaginaire fécond travailler un petit peu. L’urbex france c’est aussi ça !

Ce soir là, nous étions plus nombreux qu’à la normale pour aller visiter ce mythique souterrain lyonnais. C’est avec plus ou moins de discretion que débute notre exploration. Au programme : des galeries bétonnées, des galeries en pierre, des escaliers, plusieurs niveaux, des puits, de l’eau et des kata-bites ! Bref, presque tous les ingrédients d’une exploration réussie.

Ce souterrain est assez imposant et doté de nombreuses galeries qui s’entre-mêlent les unes aux autres. Même si certaines portent les stigmates de certains explorateurs indélicats, pour ne pas dire totalement stupides, l’ensemble de l’édifice souterrain est plutôt bien conservé.

Rapidement notre petit groupe se sépare en deux puis trois au gré du labyrinthe qui s’offre à nous. Rassurez-vous personne ne s’est perdu. Le bruit de pas des uns vient rompre la progression silencieuse des autres. Après quelques minutes, notre groupe se reforme pour partager ensemble une petite bière bien méritée.

Finalement, après avoir passé plus de trois heures sous terre, nous décidons de remonter à la surface et prenons le chemin du retour ; des images plein les yeux et des kilomètres plein les pattes. Il ne me reste donc plus qu’à vous dire à bientôt pour de nouvelles découvertes à Lyon, en France ou dans le reste du monde …

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Le dépôt militaire abandonné où je vous emmène aujourd’hui est un lieu assez incroyable et digne des meilleurs films hollywoodiens tant le lieu semble lunaire et hors du temps.

Ce dépôt militaire abandonné m’a d’abord frappé par son gigantisme puisqu’il s’étend à perte de vue sur trois communes françaises. Plusieurs centaines de bâtiments y sont répartis sur un terrain d’une surface supérieure à 100 hectares. Ouvert à la fin de la première guerre mondiale, on y stocka jusqu’à plus de 500000 obus. Le lieu est tellement immense que les munitions étaient réparties sur le camps grâce à un chemin de fer privatif long de plusieurs kilomètres.

Tous les bâtiments n’ont pas été construit en une seule fois. Année après année, l’armée construisit de nouveaux magasins à munitions, des bureaux, une salle de soin, des hangars, etc. En nous promenant, nous remarquons effectivement que tous les bâtiments ne se ressemblent pas et varient du tout au tout section après section. Après des dizaines d’années de services, le dépôt militaire est finalement modernisé en vu d’en améliorer la sécurité mais aussi la capacité d’échange d’informations. Malheureusement, la même année, le gouvernement annonce une refondation de l’Armée de Terre et une réduction progressive des activités et des ressources. Le sort du site est alors scellé et ce dernier fermera au début des années 2000.

Arrivés sur place en début d’après-midi, nous allons passer de très longues heures à marcher et explorer le lieu. Notre balade semble sans fin et les baraquements défilent les uns après les autres. Impossible de dire devant combien de bâtiments nous sommes passés et bien évidemment, nous n’avons pas pu tous les visiter. D’ailleurs, l’intérieur des bâtiments n’a que très peu d’intérêt puisque chacun d’entre eux a été soigneusement vidé de toute munition et même de tout mobilier. Seul le bâtiment d’accueil et les logements des officiers proposaient une architecture un peu différente.

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